Nouvel argumentaire à droite, pour défendre la proposition de Nicolas Sarkozy sur la déchéance de nationalité pour certains criminels. Pour le ministre Eric Besson, comme pour le député UMP Thierry Mariani, il s'agit d'un retour à ce qui prévalait avant la loi Guigou de 1998. Les deux hommes politiques rejettent ainsi les accusations d'inconstitutionnalité avancées hier par les socialistes Robert Badinter et Jack Lang et par le centriste François Bayrou.
«C'est relativement simple, il suffit de revenir à l'Etat de droit qui prévalait jusqu'à 1998: en clair, étaient passibles de déchéance de la nationalité française toutes celles et tous ceux qui avaient commis des crimes, passibles de plus de cinq ans de prison, et qui l'avaient fait dans un délai de dix ans après l'acquisition de la nationalité», a soutenu le ministre de l'Immigration au micro d'Europe 1, mardi matin.
Eric Besson, ce matin sur Europe 1 (Source Europe 1)
Les «enfants de la deuxième génération» concernés
Les tentatives de crime ou les crimes contre les dépositaires de l'autorité publique, dont le chef de l'Etat veut faire un nouveau motif de dé