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Libération

Une diversion alimentée par l’UMP

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Le PS n’entend pas tomber dans le piège de la communication sur la sécurité montée par l’Elysée.
publié le 3 août 2010 à 0h00

Agitation maximum hier des petits musclés de la sarkozie. Les porte-flingues de l'Elysée ont tiré à feu nourri sur Martine Aubry pour tenter de faire sortir les socialistes de leurs gonds, et d'alimenter la controverse. «La polémique est le meilleur moyen de ressouder ce qu'on croit être son camp autour de soi lorsque les sondages fléchissent», a jugé vachard, François Bayrou sur Europe 1 regrettant que le Président manie «des sujets dangereux» pour «faire de la communication».

L'opération «guerre nationale contre les voyous» a été, selon le Figaro, préparée depuis plusieurs semaines «à coup de réunions avec la hiérarchie policière» par Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, afin d'assurer le lancement de la fusée «Sarko 3». Après Sarko 1 ministre de l'Intérieur, Sarko 2 l'hyperprésident, voilà donc Sarko 3 le président-candidat sécuritaire, qui ne fait pas dans la dentelle. Ainsi un de ses fidèles, Christian Estrosi, a accusé dans France Soir la première secrétaire du PS «de non-assistance à personne en danger».«Qui est antirépublicain ? Celui qui fait brûler une caserne ou celui qui veut faire condamner l'incendiaire ?» a repris le ministre de l'Industrie cette fois dans le Figaro, en écho aux propos de Martine Aubry.

«Dérive». Dimanche, la patronne du PS avait dénoncé dans un bref communiqué la «dérive antirépublicaine» du chef de l'Etat qu