Interrogé sur les propositions sécuritaires de Nicolas Sarkozy, notamment la déchéance de la nationalité, Christian Estrosi, le ministre de l'Industrie, a estimé ce lundi sur Europe 1 qu'entre être «français ou voyou, il faut choisir».
«Nous ne devons pas accepter de laisser dénaturer à la fois les engagements et les propos du président de la République. Mais quand quelqu'un, il y a trois ans, quatre ans, cinq ans, dix ans, a demandé à accéder à la nationalité française et au terme de cela, refuse un certain nombre de principe et notamment viole la loi en permanence, ce n'est pas acceptable», a affirmé le maire UMP de Nice.
Selon lui, «il appartiendra au Parlement de définir un seuil» à partir duquel l'acquisition de la nationalité française sera prise en compte.
«Bien évidemment, quand on est Français de première génération et que ça fait 30 ans, 40 ans, 50 ans, qu'on a exercé des responsabilités sociales, familiales, dans notre pays, on n'est pas concerné. Mais quelqu'un qui, il y a trois ans, quatre ans, s'est organisé, a voulu, a essayé de démontrer par tous les moyens qu'il avait le droit d'accéder à la nationalité française, nous disons à celui-là: accepter nos lois ou les violer, il faut choisir», a-t-il ajouté.
«En plaidant