La rentrée s'annonce agitée pour un gouvernement en sursis chargé, dans un contexte difficile, de s'attaquer aux derniers grands chantiers du quinquennat Sarkozy, avec en point d'orgue la réforme des retraites et la très décriée déchéance de la nationalité.
Le coup d’envoi sera donné dès le 25 août avec le premier conseil des ministres et c’est le 7 septembre, en ouverture de session extraordinaire du Parlement, que les députés reprendront, après un tour de chauffe en commission en juillet, la réforme des retraites.
Retraite
Le débat s'annonce mouvementé en séance publique. S'il a déjà indiqué qu'il serait inflexible sur le recul de l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans, le gouvernement a laissé la porte ouverte à la discussion sur d'autres sujets, comme la pénibilité ou les carrières longues.
Le succès de la mobilisation à laquelle appellent le même jour tous les syndicats déterminera pour une grande part la marge de manoeuvre du ministre