Trop verte Cécile Duflot pour la présidentielle? C'est ce que la secrétaire nationale des Verts pense, estimant n'avoir «pas les épaules suffisantes» pour 2012. Elle reconnaît avoir «peur» de la «tuerie» que représente cette campagne, dans un entretien au Nouvel Observateur à paraître jeudi.
A la veille des journées d'été des Europe-Ecologie et Verts à Nantes, elle estime toutefois qu'il «faut creuser» l'idée d'un «ticket» avec l'eurodéputée Eva Joly qui s'est, elle, portée candidate.
«Quand je me regarde dans la glace le matin, puisque c'est là, paraît-il, que ça se passe, je me dis que j'en ai peur. La présidentielle, c'est une tuerie», affirme Cécile Duflot.
«J'ai toujours dit ma réticence personnelle. Personne ne le croit, puisque tous les politiques, paraît-il, ne rêvent que de ça. Mais ça n'a jamais fait partie de mes plans de carrière d'être candidate en 2012», souligne-t-elle.
Un ticket avec Joly?
«On peut être un peu lucide sur soi-même. Aujourd'hui, je pense que je n'ai pas les épaules suffisantes pour porter seule une telle charge», assure-t-elle. Et puis, «il y a des temps pour tout»: «quand on traverse un glacier et qu'on ne sent pas le truc, il faut savoir s'arrêter».
Pour autant, la présidente des Verts au Conseil régional d'IdF ne dit pas qu'elle ne sera pas candidate quoi qu'il