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Ségolène Royal et Martine Aubry condamnent la politique sécuritaire de Sarkozy

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Martine Aubry et Ségolène Royal à La Rochelle l'an dernier. (Stephane Mahe / Reuters)
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publié le 26 août 2010 à 21h37
(mis à jour le 26 août 2010 à 23h13)

Alors que s'ouvre ce vendredi l'université d'été du PS à La Rochelle, Ségolène Royal, dans une interview exclusive à Libération, estime «très grave» la dérive sécuritaire du gouvernement et dénonce «le système Sarkozy corrompu».

Décidée à s'inscrire «dans la durée»,  elle assure vouloir «tout faire» pour éviter que les socialistes se déchirent sur le choix de leur candidat pour 2012. (A lire dans notre zone abonnés ici ou dans Libération papier ce vendredi).

De son côté, Martine Aubry, numéro un du Parti socialiste, a dénoncé jeudi à La Rochelle un «été de honte pour la France», qualifiant les mesures sécuritaires de l’exécutif de «vaste opération de manipulation», ajoutant que «les Français ne s’y sont pas laissés prendre».

Arrivant au siège du PS de Charente-maritime à la veille de l’ouverture de l’université d’été socialiste, Mme Aubry a parlé de «cet été honteux, un été de honte pour la France».

Comme on lui avait demandé de commenter le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy sur la sécurité, elle a répondu: «Il n’y pas que le discours de Grenoble, il y a tout tout ce qui s’est passé et ce qui se passe sur les Roms».

S’exprimant devant les militants de la Fédération, en présence de plusieurs ténors du parti, notamment Bertrand Delanoë, Arnaud Montebourg Benoît Hamon, Claude Bartolone, elle a ajouté: «Les Français ne s’y sont pas laissés prendre».

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