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Libération
Reportage

La Rochelle, port de Bonne-Espérance

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Alors que les ténors affichent ostensiblement leur unité, les militants reprennent espoir pour 2012.
La dirigeante du parti socialiste français (PS), Martine Aubry (C) arrive à la section PS de La Rochelle, le 26 août (© AFP Xavier Leoty)
publié le 28 août 2010 à 0h00

Edition 2010 «peace and love» à La Rochelle. Est-ce le contexte de gagne dans les sondages pour 2012 ? Le retour du soleil après plusieurs bourrasques de pluie fine et salée ? L’université d’été du PS a pris vendredi des allures de douce convention UMP. Tous unis derrière la chef Martine Aubry pour préparer l’alternance en 2012. Même Ségolène Royal a bien gardé le doigt sur la couture de son tailleur-pantalon. Les deux ex-rivales du congrès de Reims s’étaient rencontrées jeudi matin au QG parisien de Royal, boulevard Raspail, pour accorder leurs violons. Et pris vendredi matin un petit-déjeuner pour régler leurs interventions à la tribune et sur les plateaux des JT de 20 heures, la première secrétaire sur TF1 et l’ex-candidate à la présidentielle sur France 2.

Tape sur l'épaule. A l'arrivée de Royal, à 14 h 30, Aubry vient l'accueillir dans le hall d'entrée. «Ségolène, Ségolène !» crient de jeunes supporteurs debout sur leurs chaises. «Et Martine !» tente de s'intercaler de sa petite voix une quinquagénaire. «Il y a deux ans, cette claque aurait créé des tensions. Plus maintenant», se réjouit François Lamy, le bras droit d'Aubry.

Car, à la tribune, Royal se montre fort unitaire. Au premier rang, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Benoît Hamon et même François Hollande affectent des mines concentrées. «Rien ne doit nous séparer, c'est unis que nous gagnerons», balance Royal. Et quand un militant crie «Ségolène, t'es la meil