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Emplois fictifs: le remboursement de la mairie de Paris se précise

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Le patron de l'UMP, Xavier Bertrand, va proposer à son bureau politique de payer la facture. Cet projet d'indemnisation, défendu par plusieurs responsables du parti présidentiel et du PS, continue pourtant de faire débat.
Bertrand Delanoë et Jacques Chirac à Singapour, le 5 juillet 2005. (REUTERS)
publié le 30 août 2010 à 18h28
(mis à jour le 30 août 2010 à 18h29)

UMP et mairie de Paris sont sur la voie d'un accord pour règler le volet financier de l'affaire des emplois fictifs à l'époque Chirac. L'avocat de la Ville de Paris, Me Jean-Pierre Mignard, a annoncé qu'il allait adresser, dans «deux à trois jours», le projet de remboursement, avec une facture de 2,2 millions d'euros au total - les trois quarts à la charge du parti présidentiel, le reste pour l'ancien chef de l'Etat. En contrepartie, la Ville de Paris retirerait sa constitution de partie civile.

Le patron de l'UMP, Xavier Bertrand, prévoit alors de réunir le bureau politique du parti pour lui soumettre la note: «Cela doit se faire au nom de la transparence.» Mais lui s'est déjà montré favorable, ce matin sur Europe 1, à «la prise en charge des emplois qui étaient ceux utilisés à l'époque par le RPR», invoquant la «vocation» de l'UMP «à être solidaire avec Jacques Chirac». François Fillon, sur France Inter, a lui aussi approuvé le principe d'un deal, faisant valoir q