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Libération

Le match Bertrand-Copé plombe la rentrée de l'UMP

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publié le 31 août 2010 à 18h53
(mis à jour le 31 août 2010 à 19h15)

Terrain miné ! Le programme — deux jours à Port-Marly en région parisienne, avec un séminaire à huis clos sur les valeurs, lundi — devait donner le ton de la rentrée UMP: profil bas et au boulot, après le tour de vis sécuritaire très décrié de l'été et les réserves de plusieurs poids lourds de la droite.

Mais la mise en scène d'un camp majoritaire rassemblé et en ordre de marche pour soutenir les réformes de l'exécutif est, ce mardi, tombée à plat. Sapée par le règlement de comptes frontal entre Jean-François Copé et Xavier Bertrand.

Concluant la journée, François Fillon recadrera rapidement son camp: le «rassemblement, il est valable d'abord pour nous-mêmes. Les petites phrases, les états d'âme, la majorité a le devoir de s'en dispenser.»

C'est le patron des députés UMP qui avait ouvert les hostilités. Dans une interview au Parisien paru le matin, Jean-François Copé débine le déroulement petits-bras de la rentrée politique de son parti: «Je regrette que mon parti n'ait pas pris l'initiative d'organiser des universités d'été dignes de ce nom, qui nous auraient permis de répondre au PS.»

Manifestement réconcilié avec Nicolas Sarkozy, il a eu aussi une amabilité pour François Fillon, se disant «étonné par les mots qu'il a choisis, la façon dont il a marqué sa différence», alors que le Premier ministre avait déploré une instrumentalisation du dossier sécuritaire par l'opposition, mais aussi dans son camp.

Gâchette

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