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Pour MAM, Matignon ne se demande pas, ni ne se refuse

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Michèle Alliot-Marie le 21 octobre 2009 à l'Elysée. (AFP Gerard Cerles)
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publié le 31 août 2010 à 10h44
(mis à jour le 31 août 2010 à 10h45)

«Matignon, on ne le demande pas, ce serait inconvenant, on ne le refuse pas non plus d'ailleurs», a déclaré mardi sur Europe 1 la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, généralement présentée comme bien placée pour remplacer François Fillon s'il partait au prochain remaniement.

«Je suis dans un poste qui m'intéresse, (...) mais on n'est jamais propriétaire de son poste dans un gouvernement, on doit du jour au lendemain savoir rester ou aller sur un autre», a-t-elle ajouté.

Elle a refusé de dire si elle était «prête» pour le poste de Premier ministre, dont le choix, a-t-elle insisté, «dépend uniquement du président de la République». Mais «qu'on fasse des compliments sur moi, ce n'est jamais désagréable», a-t-elle admis en riant.

Pas tentée par la démission

Michèle Alliot-Marie a par ailleurs apporté son soutien à la politique sécuritaire du gouvernement, en affirmant n'avoir jamais été «tentée de démissionner» et répétant que «les lois et les règles doivent être respectées».

«Le discours de Grenoble du président de la République est un discours d'équilibre, dans lequel il rappelle que les lois sont faites pour être respectées par tout le monde», a-t-elle estimé.

«Les personnes étrangères qui sont sur notre territoire sont les bienvenues dès lors qu'elles respectent les lois, mais lorsqu'elles les violent, il est normal qu'elles soient sanctionné