Le voilà, de son propre aveu, dans «une situation très difficile». Mais Bruno Gollnisch a «l'habitude», dédramatise-t-il sur LCI. Dans la compétition interne qui s'ouvre, ce mercredi, pour la présidence du Front national, il n'est pas, c'est un euphémisme, le mieux loti.
A 60 ans dont 27 au FN, l’eurodéputé brigue la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti, face à la fille du vieux leader, Marine Le Pen. Une première dans l’histoire de la formation d’extrême droite, créée en 1972, qui n’a connu qu’un seul chef.
Mais s'il passe le flambeau, Jean-Marie Le Pen ne s'efface pas. Il a choisi d'afficher sa préférence pour Marine Le Pen, «cadeau» de départ qui risque d'handicaper lourdement le candidat challenger. Dans une interview à France soir, le 30 juin, il disait trouver à sa fille les «qualités nécessaires» pour le job, «physiques, mentales, psychologiques, intellectuelles, affectives, caractérielles», et voyait en elle «une chance pour la France».
Tout en déplorant que Le Pen père sorte ainsi de son rôle d'«arbitre», Bruno Gollnisch, qui lui a toujours témoigné sa fidélité, encaisse : «Je maintiens intégralement ma candidature, je pense que j'ai une chance de gagner.»
Gollnisch joue sa carte : s'il ne peut pas faire valoir le parrainage du chef, ce proche des ca