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Libération

La droite se lance des appels au calme

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Après le guerre Copé-Bertrand et les réserves exprimées par certains ministres sur sa politique sécuritaire, Sarkozy, notamment, tente de remettre de l'ordre dans ses rangs: «Pas d’agitation pas de fébrilité.» Pas gagné...
Jean-François Copé, Xavier Bertrand et François Fillon, à Seignosse en septembre 2009. (Olivier Pon / Reuters)
publié le 1er septembre 2010 à 16h26
(mis à jour le 1er septembre 2010 à 16h29)

Cessez-le-feu! Au lendemain du calamiteux règlement de comptes Copé-Bertrand au campus d'été des Jeunes populaires au Port-Marly (Yvelines) et après les états d'âmes concédés par certains ministres sur le virage sécuritaire du gouvernement, le Président et d'autres, à droite, se sont employés à calmer le jeu.

François Fillon avait déjà tenté de recadrer son camp, mardi soir dans son discours, estimant que «les petites phrases, les états d'âme, la majorité a le devoir de s'en dispenser.»

Ce matin, en conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a exhorté son équipe gouvernementale à «travailler au service des Français» sans «s'occuper du reste». «Pas d'agitation pas de fébrilité, mobilisation au service des Français», a-t-il lancé d'après le résumé du porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.

Le président de la République, pour choyer aussi sa majorité parlementaire, prévoit de recevoir les députés UMP, mercredi prochain, lendemain du début de l’examen du projet de loi sur les retraites et de la journée de mobilisation contre la réforme.

Interrogé sur les réserves exprimées par les ministres, Bernard Kouchner — qui a songé, un temps, à démissionner — et Fadela Amara — concernant l'élargissement des conditions de déchéance de la nationalité