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Libération

Ministres d'ouverture: Bockel joue l’élève modèle

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Alors que Kouchner et Amara ont étalé leurs états d'âme concernant les mesures sur les Roms ou la déchéance de nationalité, l'ex-socialiste se dit «en phase» avec la politique du gouvernement.
Jean-Marie Bockem visite la prison d'Ensisheim le 12 décembre 2009 (© AFP Johanna Leguerre)
publié le 1er septembre 2010 à 12h46
(mis à jour le 1er septembre 2010 à 12h48)

Bernard Kouchner, «le coeur serré» par la politique anti-Roms du gouvernement, a songé à démissionner avant de rentrer dans le rang. Fadela Amara, «contre» l'élargissement des conditions de déchéance de la nationalité, débine son collègue de l'Intérieur, reprochant à Brice Hortefeux de faire de la «surenchère» sur le discours de Grenoble. Mais pour Jean-Marie Bockel, en revanche, pas d'état d'âme.

Pas un mot plus haut que l'autre pour cet autre ministre d'ouverture: «En tant que membre du gouvernement, je suis dans la solidarité, la complémentarité, la conviction, l'engagement.» L'ex-socialiste blairiste critique implicitement les errements du ministre des Affaires Etrangères: «Si un jour je me pose la question de ma démission, je démissionne et j'explique pourquoi.»

Et de dire sur tous les tons sa fidélité à Nicolas Sarkozy: Bockel «assume», il est «en phase». Sur les Roms, il se dit «content que la réponse de l'Etat arrive», invoquant le fait qu'une «collectivité seule ne peut pas régler le problème».

Signe qu'il est bien raccord avec la politique de l'exécutif, Bockel insiste sur la mission qu'il s'était vu confier, le 4 août, sur la prévention de la dél