Il ne sera pas ce week-end à Seignosse (Landes), à l'université d'été du Parti radical de gauche. Et pourtant, Bernard Tapie est au centre des discussions. Le président des radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet, n'excluant pas sa candidature en 2012 alors que le PRG doit décider de son éventuelle participation aux primaires socialistes en vue de la présidentielle.
Relançant les spéculations sur une candidature Tapie qui a récemment repris sa carte au PRG, Baylet a déclaré jeudi dans Le Parisien: «si nous n'avons pas d'accord avec le PS pour les primaires, nous aurons un candidat à la présidence de la République. Et (...) Bernard Tapie n'est pas le moins fameux.»
Toutefois, dans l'hypothèse où le PRG participerait aux primaires de la gauche - une décision pourrait être prise à l'université d'été -, le sénateur de Tarn-et-Garonne estime que «la logique voudrait que ce soit le président du PRG».
Façon de faire pression sur le PS pour des accords aux sénatoriales et législatives ou véritable intention d'appuyer Bernard Tapie? L'intéressé, lui, assurait en juin dans Libération que «la présidentielle n'est pas le but qui (l)'anime».
«Bulldozer»
Séchant Seignosse à la suite de la mort de son chien, qui l'a laissé «inconsolable»,