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Libération

Le PS entend capitaliser des points avant 2012

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Les socialistes batailleront aujourd’hui dans la rue et à l’Assemblée pour se poser en alternative crédible.
La première secrétaire du parti socialiste (PS), Martine Aubry arrive dans la salle de presse en compagnie du porte-parole du PS, Benoît Hamon, le 18 mai à Paris (AFP Thomas Coex)
publié le 7 septembre 2010 à 0h00

Grosse, très grosse journée de rentrée pour l'opposition de gauche. D'abord parce qu'elle mise sur une mobilisation maximum, dans les rues, contre la réforme des retraites. Porte-parole du PS, Benoît Hamon a fixé «un étalon, celui de la précédente manif de juin». En l'occurrence, 2 millions de salariés, chiffre alors annoncé par les organisations syndicales : «Si on dépasse, ça signifie que la mobilisation va crescendo, estime Hamon. Et le gouvernement devra arrêter de dire "circulez, y a rien à voir".»

Même refrain chez Ségolène Royal, qui appelle à une manif monstre susceptible de donner des frayeurs au gouvernement : «Si les Français sont très nombreux à descendre dans la rue, le gouvernement doit en tenir compte, c'est-à-dire retirer cette mauvaise réforme, écouter les propositions intelligentes qui sont faites», a estimé sur Europe 1 l'ancienne candidate à la présidentielle.

Le PS sera évidemment de la partie, qui s’offre comme les autres formations de gauche une station debout, à partir de 13 h 45, devant le Cirque d’hiver à Paris. Avec nombre de ses dirigeants, et, bien sûr, sa première secrétaire, Martine Aubry.

Corseté. Mais au-delà du pavé, c'est aussi de la tribune de l'Assemblée que l'opposition entend profiter pour ébranler encore un peu plus le gouvernement. Même dans un débat réglementairement corseté. La députée Marisol Touraine, secrétaire nationale du PS en charge des retraites, résume : «On part dans un