Unité, quand tu nous tiens… Les socialistes seraient-ils soudainement saisis par un irrépressible désir de rassemblement ? Près de deux semaines après une université d'été de La Rochelle sans nuage ni tempête, entre embrassades de Ségolène Royal et Martine Aubry et photo de famille au grand complet pour la cérémonie de clôture, la météo solférinienne, en cette rentrée, reste calme. Trop calme pour être honnête ? «Un cercle vertueux s'est installé autour du PS, comme un anticyclone unitaire, diagnostique le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis. A La Rochelle, la messe a été dite : il faut rester unis et groupés.»
Pacifiques. Beau temps, belle mer sur le radar de la rue de Solférino. Un climat apaisé que les dirigeants du parti espèrent persistant. «Ce n'est pas factice, jure le porte-parole, Benoît Hamon. Ce n'était pas juste une scène de théâtre de trois jours. Aujourd'hui, il y a la conscience aiguë que divisés, on perd. Et qu'on a véritablement besoin de défendre ensemble les mêmes propositions et les mêmes thématiques.»
Difficile à croire ? La preuve par l'image : le passage, hier soir, de Ségolène Royal dans A vous de juger, où elle remplaçait une Martine Aubry empêchée par son agenda, a été préparé en parfaite intelligence avec la direction, assure cette dernière. «On a préparé l'émission comme on le ferait avec Martine ou avec n'importe qui d'autre», banalise Benoît Hamon, qui a poussé le zèle j