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Libération

Roms: Reding «regrette» la comparaison avec la déportation, Paris «prend acte»

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La présidence belge de l'UE a, par ailleurs, rappelé que la Commission européenne devait «veiller» au respect par la France des règles européennes au sujet des renvois controversés de Roms.
Viviane Reding le 14 septembre à Bruxelles (© AFP photo AFP)
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publié le 16 septembre 2010 à 7h08
(mis à jour le 16 septembre 2010 à 9h14)

Premier avertissement à l'ouverture du sommet des dirigeants des 27 à Bruxelles. La présidence belge de l'UE a rapplé jeudi que la Commission européenne devait «veiller à la bonne application des engagements pris par la France» sur les renvois controversés de Roms, alors qu'un bras de fer est engagé entre Paris et Bruxelles sur le sujet.

«La Commission doit prendre ses responsabilités» mais il faut aussi que les citoyens européens qui jouissent de la liberté de circulation «aient du respect pour (le droit de) propriété, pour les règles qui régissent la libre circulation», a ajouté le Premier ministre belge, Yves Leterme à l'adresse de la communauté des gens du voyage.

Plusieurs responsables français s'en sont pris, ces derniers jours, à la Commission après ses menaces proférées à l'encontre de Paris de poursuite en justice pour infraction à propos des conditions des renvois.

Côté Commission, les menaces de sanctions  demeurent, mais Viviane Reding a cherché, mercredi, à apaiser les tensions avec Paris. Exprimant ses «regrets» après avoir dressé un parallèle avec la Seconde Guerre mondiale.

La commissaire européenne à la Justice et aux Droits fondamentaux des citoyens, a donc fait un prudent mea culpa à la suite de ses propos, la veille, dressant un parallèle, jugé scandaleux par Paris, avec la déportation des Tziganes par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

«Je regrette les interprétations qui détournent l'attention du problème qu