Un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) d'IdF sur la gestion des ressources humaines de la ville de Paris depuis 2002 relève des «irrégularités dans les créations d'emploi et les recrutements» ainsi que le coût salarial des 20 directeurs généraux les mieux rémunérés.
Selon ce rapport d'observations définitives transmis récemment aux conseillers de Paris, «177 emplois de chargés de mission sont déclarés pourvus, alors que leur création n'a pas été autorisée par le conseil de Paris».
Pour les collaborateurs de cabinet, «les 132 postes pourvus dépassent le nombre des emplois régulièrement autorisés (…), soit 129».
La CRC rappelle que «lorsque le maire recrute pour son cabinet, les fonctionnaires doivent être affectés sur des postes de collaborateurs de cabinet».
«Or l'examen de la gestion des emplois de direction a mis en évidence que ce sont des emplois permanents et non des postes de collaborateurs de cabinet qui ont servi de support au recrutement de cadres au cabinet du maire», écrit-elle.
Ainsi, «le directeur de cabinet a été recruté sur un emploi de secrétaire général adjoint de la commune», ce qui lui a permis de toucher une haute rémunération, dont une «prime départementale» de 30.000 euros.
Le rapport souligne qu'«il n'existe pas de direction générale, mais seulement des directions». «Il ne devrait donc pas y avoir d'emploi de directeur général, mais seulement des emplois de directeurs