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A la Fête de la Fraternité, Royal appelle à «rétablir la République du respect»

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Ségolène Royal à la Fête de la Fraternité, le 19 septembre 2009 à Montpellier. (© AFP Pascal Guyot)
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publié le 18 septembre 2010 à 9h15
(mis à jour le 18 septembre 2010 à 20h41)

«Nous sommes à moins de deux ans du changement». Lors de sa troisième édition de la Fête de la fraternité, Ségolène Royal a lancé samedi à Arcueil un appel à «résister et à contribuer au redressement de la France». L'ex-candidate PS à la présidentielle a proposé un «pacte de confiance pour l'emploi des jeunes», devant environ 2500 à 3000 personnes.

Proposant de «rétablir la République du respect», elle a accusé: «la France est en de mauvaises mains, elle est martyrisée par un gouvernement manipulateur». «C'est bien leur politique qui injurie, blesse, outrage et humilie la France», a poursuivi celle qui ne se reconnaît «pas dans l'abaissement que nous impose Nicolas Sarkozy sur la scène mondiale».

Pour Ségolène Royal, «redresser la France, c'est sortir la France du chômage». Elle a proposé «la mise en place d'un pacte de confiance pour l'emploi des jeunes» et de faire de «cette lutte contre le chômage des jeunes, une grande cause nationale».

S'adressant particulièrement à la jeunesse des quartiers populaires «venue voter pour (elle) massivement en 2007» et qui, aujourd'hui, «se retrouve à l'abandon d'un pouvoir qui n'a tenu aucune promesse», elle l'a exhortée à «travailler dur et d'abord à l'école».

«On peut rassembler au-delà de la gauche»

Ségolène Royal a fait six propositions économiques notamment celle de «conditionner les aides publiques à l'interdiction de délocaliser quand il y a des profits» qu'