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Libération

Au PCF, la bonne vieille alliance

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Le secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent, le 20 juin à La Défense. (© AFP Francois Guillot)
publié le 18 septembre 2010 à 0h00

Ils restent bons alliés mais veulent «lever les ambiguïtés». Emmenés depuis juin par Pierre Laurent, les communistes ont plus que jamais leurs entrées à Solférino. Mercredi, le successeur de Marie-George Buffet a rencontré Martine Aubry et relancé les discussions entre ex-partenaires de la gauche plurielle. Dimanche, Pierre Laurent sera aussi chez Hamon.

Pour les camarades de la place du Colonel-Fabien, «même s'il y a diversité, même s'il y a opposition» avec le PS, explique Francis Parny, chargé des relations extérieures au PCF, «au deuxième tour, on s'entend.» Vous n'entendrez pas, comme Mélenchon, les communistes parler d'«autre gauche» et laisser croire qu'il y en a deux… Au PCF, on préfère la «gauche solidaire» à l'alliance avec le NPA. «L'ambition du PCF est d'aller gouverner si les conditions sont créées», dit clairement Pierre Laurent.

Mais pour qu'elles le soient, le PCF appelle le PS à «débattre au grand jour», précise Parny pour «faire bouger le curseur à gauche», éviter un projet qui soit dans «l'accompagnement du capitalisme»… et récupérer au passage des électeurs socialistes. D'où la crainte de voir Mélenchon taper sans cesse sur ses ex-copains socialistes. Dans les rangs communistes, la méthode est jugée contre-productive. Que ce soit pour contrer le vote utile, négocier des accords électoraux ou, tout simplement, être en permanence dans un affrontement avec le PS, que la d