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Libération

«L’affaire Woerth-Bettencourt, ça saoule, ça saoule…»

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publié le 18 septembre 2010 à 0h00

L'affaire Woerth-Bettencourt continue, mais le feuilleton s'est transformé en roman d'espionnage : «J'ai entendu dire que l'Elysée a mis sur écoute des journalistes du Monde, parce que la fuite serait partie d'un conseiller de MAM, et il y aurait eu une commande d'écoutes pour trouver la personne et la sanctionner», explique une femme à Martigues (Bouches-du-Rhône). «On est presque dans un roman d'espionnage», salive un employé. «Les services du contre-espionnage ont été mis à contribution en catimini, confirme une chargée de mission, et le conseiller de la garde des Sceaux, qui a divulgué les infos, vient d'être muté à Cayenne. Je ne savais pas que le bagne avait rouvert…»

Le roman n'est pas du goût de tous : «C'est une histoire de gros sous et l'argent va toujours aux mêmes, s'exclame un artisan. Nous les petits, on nous prend pour des pigeons !»«C'est les journaux de gauche qui ont lancé l'affaire, souligne un homme de droite, ils ont voulu affaiblir le ministre de la réforme des retraites.»«Ça décrédibilise le pouvoir en place, renchérit un trentenaire, il y a une telle accumulation de choses foireuses que ça rend flou tout l'échiquier.»«Moi, je m'en fiche de cette histoire, se défend une employée, tout le monde sait qu'il y a des magouilles, ça me saoule.»«C'est leur tactique de nous saouler, décrypte une femme, ils ont mis cette affaire d'écoutes en e