En parler ? Comment ? A qui ? Les annonces alarmantes, ces derniers jours, du ministre de l’Intérieur et des responsables des services de renseignement, sur le risque d’un attentat en France, ont surpris. Et suscitent des interrogations quant au bon niveau de communication sur une telle menace.
Une semaine après le diagnostic livré par le patron de l'antiterrorisme, Bernard Squarcini, selon lequel la possibilité d'un attentat «n'a jamais été aussi grande», c'était Brice Hortefeux qui se chargeait de confirmer. Jeudi d'abord, en annonçant que cette «menace s'est réellement renforcée ces derniers jours et ces dernières heures». Et de nouveau, lundi, en insistant sur la «menace réelle» et «la vigilance renforcée».
Rebelote, ce matin, avec l'interview sur Europe 1 du directeur général de la police nationale (DGPN),