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Libération

Risque d'attentat: la communication du gouvernement est critiquée

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A droite comme à gauche, certains appellent à plus de discrétion, après les annonces alarmantes sur la menace terroriste. Fillon a promis de recevoir les parlementaires, comme le demande le PS.
Le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur, Bernard Squarcini (au centre) et le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, au Palais de l'Elysée le 26 juillet (© AFP Bertrand Langlois)
publié le 22 septembre 2010 à 15h24

En parler ? Comment ? A qui ? Les annonces alarmantes, ces derniers jours, du ministre de l’Intérieur et des responsables des services de renseignement, sur le risque d’un attentat en France, ont surpris. Et suscitent des interrogations quant au bon niveau de communication sur une telle menace.

Une semaine après le diagnostic livré par le patron de l'antiterrorisme, Bernard Squarcini, selon lequel la possibilité d'un attentat «n'a jamais été aussi grande», c'était Brice Hortefeux qui se chargeait de confirmer. Jeudi d'abord, en annonçant que cette «menace s'est réellement renforcée ces derniers jours et ces dernières heures». Et de nouveau, lundi, en insistant sur la «menace réelle» et «la vigilance renforcée».

Rebelote, ce matin, avec l'interview sur Europe 1 du directeur général de la police nationale (DGPN),