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Libération

Aubry promet des primaires exemplaires

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2012 . Après les déclarations de Bartolone sur une entente Aubry-DSK, week-end de tension au PS.
publié le 27 septembre 2010 à 0h00

Trop d'unité nuirait-elle à l'unité ? Vaste question philosophico- politique, sur laquelle les socialistes, ces derniers jours, ont eu l'occasion de réfléchir en profondeur. Après les déclarations de Claude Bartolone, député et président du conseil général de Seine-Saint-Denis, vendredi, sur l'«entente» cordiale entre Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn et la perspective d'une primaire de «confirmation» de l'un des deux favoris des sondages ; puis la levée de boucliers, en personne ou par entourages interposés, des autres candidats potentiels ou déclarés, Ségolène Royal, François Hollande et Manuel Valls (Libération de samedi) ; la tension persistait, ce week-end, entre les camarades.

«Le PS ressemble à une centrifugeuse. Cet épisode démontre l'extrême capacité des socialistes à s'enflammer», commente un haut dirigeant du parti, qui sous-titre la séquence : «Crise de nerfs avant primaires». Certes, Martine Aubry a bien entrepris de calmer le jeu depuis Soustons (Landes), où elle était samedi la vedette de la Fête de la rose locale : «Il y aura des primaires exemplaires et transparentes et vous verrez qu'il y aura beaucoup de candidats», a-t-elle juré, écartant l'hypothèse d'une compétition verrouillée. Cela n'aura peut-être pas suffi pour convaincre.

Autre Fête de la rose, autre position : celle du maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui, depuis Saint-Priest (Rhône), a estimé samedi au chapitre des primaires qu'elles deva