François Fillon a «fait le point» mardi sur «l'état de la menace terroriste» à l'étranger et en France avec des parlementaires de la majorité et de l'opposition qui réclamaient la tenue d'une telle réunion, a indiqué Matignon dans un communiqué.

Concernant les otages français enlevés au Niger le 16 septembre, le Premier ministre «a rappelé que dans toutes les actions en cours ou à l'étude», le gouvernement a comme priorité absolue «l'obtention de leur libération sains et saufs».

François Fillon a rappelé les mesures prises en faveur des Français «au Sahel qui ont été incités à quitter les zones les plus dangereuses de la région» et a présenté «les actions menées pour coopérer avec les Etats de la région sahélienne dans la lutte contre le terrorisme».

Selon l'un des participants, M. Fillon a indiqué qu'il n'y avait pas de «contacts directs» avec les ravisseurs des otages français au Niger «ni des preuves de vie» mais que «des informations sembl(aient) indiquer qu'ils l'étaient)».

En revanche, le Premier ministre s'est montré plus optimiste pour les deux journalistes de France 3 retenus en Afghanistan depuis neuf mois. Il y a des «preuves de vie et des contacts avec les ravisseurs» qui sont «maîtres du temps», a précisé M. Fillon.

Pour ce qui est du risque terroriste sur le territoire national, la réunion à laquelle assistaient les patrons de la Direction centrale du renseignement int