Le débat polémique intitulé «immigration, islamisme, la France menacée?» semble, pour de bon, enterré. Les organisateurs de La Droite libre, qui se présente comme comme un mouvement «libéral-conservateur associé à l'UMP» avaient, dans un premier temps, fixé rendez-vous, ce jeudi soir, au siège de l'UMP. Embarras du parti présidentiel qui a démenti la tenue de ce débat dans ses murs et assuré n'avoir aucun accointance avec La Droite libre.
Qu'à cela ne tienne, le mouvement annonçait, mardi en fin d'après-midi sur son blog, qu'après «la décision des dirigeants de l'UMP de (lui) retirer l'usage du siège», le débat se tiendrait salle Lamartine... à l'Assemblée nationale.
Dans un communiqué laconique transmis mercredi soir, le Palais Bourbon oppose, à son tour, une fin de non-recevoir: «L'Assemblée nationale fait savoir que la réunion ne se tiendra pas dans ses locaux.»
«Diaboliser»
Dans la journée de mercredi, les services de l’Assemblée affirmaient pourtant que la salle avait bien été réservée par un député. Une source parlementaire citée par l’AFP, affirme qu’il s’agissait du député (UMP) du Nord, Christian Vanneste, qui devait d’ailleurs intervenir à ce débat. Ce que l’intéressé récuse.