Créé en mai dernier, le collectif «la retraite: une affaire de jeunes», regroupant une vingtaine d’organisations (Unef, UNL, MJS (jeunes socialistes), JC (jeunes communistes), Sud étudiants) etc., a appelé ce jeudi à amplifier le mouvement contre le projet du gouvernement.
A l'avant-veille de la sixième manifestation contre la réforme, organisée samedi, les organisations de jeunesse souhaitent multiplier les assemblées générales dans les universités et les lycées, afin «de permettre aux jeunes de prendre part à cette bataille», explique Jean-Arnaud Munch, de l'Unef.
Un meeting doit se tenir vendredi soir à la bourse du Travail, à Paris, en présence, notamment, d’Annick Coupé (Solidaires) et de Bernadette Groison (FSU).
Reste que pour l'heure, les assemblées générales qui se sont tenues depuis la rentrée n'ont pas déplacé les foules, ne rassemblant qu'entre 50 et 200 étudiants suivant les sites. «Les étudiants ne sont pas encore tous rentrés», avance l'Unef, qui s'attend à une plus grande participation aux réunions à partir du 4 octobre.
Les universités les plus turbulentes, comme Paris 1, ou encore Paris 12 (Nanterre), ne feront en effet leur rentrée qu'à partir de la semaine prochaine. La présence plus importante des jeunes lors de la journée d'action du 23 septembre par rapport à celle du 7 rend néanmoins optimistes les militants. «Il y a un ras le bol général dans la jeunesse, qui dépasse la seule question des retraites, avance la responsable du mou