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Conflit d’intérêts. Repères

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publié le 1er octobre 2010 à 0h00

Martin Hirsch
A 46 ans, il dirige aujourd’hui l’Agence du service civique. Ancien président d’Emmaüs, ce fils de haut-fonctionnaire a été durant près de trois ans haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, puis à la Jeunesse dans les gouvernements Fillon. Il a porté et mis en œuvre le revenu de solidarité active (RSA) qui figurait dans le programme du candidat Sarkozy. C’est au lendemain des élections régionales de mars 2010 qu’il a décidé de quitter le gouvernement.

«Pour en finir avec les conflits d’intérêts»

En 150 pages, Hirsch explore «les zones grises proches du trafic d’influence, au sommet des entreprises, dans la santé, au Parlement». Sa thèse : en France, «il faut avoir consommé pour être condamnable», là où dans la plupart des pays, «la faute commence en amont, dès qu’on est en situation de devoir concilier des intérêts contradictoires». Il dédie son livre aux parlementaires «qui voteront une loi».

«Quand on se veut chevalier blanc, il faut commencer par respecter la loi et ne pas divulguer des informations confidentielles auxquelles on a accès parce qu’on est membre d’une commission qui a été installée par le Parlement et qui vise à la transparence.»

Luc Chatel porte-parole du gouvernement, mercredi

Conflit d'intérêts…
Le terme «conflit d'intérêts» appartient au langage courant et désigne une situation ou un décideur est susceptibl