La mise au diapason des systèmes fiscaux français et allemand pourrait bien se mettre en place «plus rapidement qu'on ne l'imagine». Lors d'une visite au Salon de l'automobile à Paris, Nicolas Sarkozy a en tout cas montré qu'il voulait passer à la vitesse supérieure dans ce projet de «convergence», «un sujet extrêmement important» selon lui.
«Ma première préoccupation, c'est de rapprocher les systèmes fiscaux allemand et français (...). Ils sont nos premiers partenaires, ils sont nos voisins, je ferai tout, et plus rapidement qu'on ne l'imagine, pour rapprocher nos fiscalités», a promis le président de la République, lors de cette table ronde avec des dirigeants de la filière automobile française.
«Ces problèmes de compétitivité, on peut parfaitement les comprendre avec l'Inde tant nos modèles sociaux sont différents (...), mais à l'intérieur de l'Europe et entre les Allemands et les Français, c'est beaucoup moins explicable», a-t-il invoqué.
Le gouvernement français a plaidé au cours des derniers mois pour «une nécessaire convergence fiscale» entre Paris et Berlin, aussi bien pour la fiscalité des entreprises que pour celle des particuliers. Et Nicolas Sarkozy a demandé, mi-juillet, qu'un «état des lieux comparatif des systèmes fiscaux français et allemand» soit établi par la Cour des comptes, afin d'analyser les différences et les voies possibles de convergence. Rapport qui doit lui être remis au premier trimestr