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Libération

«C’est fini, si on veut être écolo, on est pénalisé !»

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publié le 2 octobre 2010 à 0h00

La voiture électrique est la star du Mondial de l'automobile. Mais elle ne fait pas l'unanimité. Il y a ceux qui s'avouent séduits : «La voiture électrique, ça me tente bien, confie un clerc de notaire, mais le seul problème, c'est le manque de bornes de rechargement en centre-ville ; et les voitures sont conçues pour une utilisation urbaine, elles ne peuvent faire que 150 km !»«Ça me tenterait bien, confie une cadre commerciale, j'aimerais connaître le prix de la batterie, la durée de vie…» Mais il y a aussi ceux qui doutent ou qui se moquent : «J'ai un peu de mal, reconnaît une femme, je préfère laisser les gens acheter, voir ce qu'ils en pensent, je laisserai du temps passer avant de me lancer.»«Ce qui me fait rire, s'amuse un Toulousain, c'est qu'il n'y a pas de points de recharge de batterie publics. Les voitures sortent et les gens qui habitent au cinquième étage, ça va pas être évident pour la recharger !»

Le prix, surtout, agit comme repoussoir : «C'est un vieux serpent de mer, General Motors avait déjà essayé dans les années  90, explique un homme, ça avait été un échec, ça coûtait trop cher ; aujourd'hui les voitures électriques, c'est une solution, mais pas la meilleure, c'est trop coûteux.»«Il faudrait que l'Etat soit plus généreux, avoir plus de crédits d'impôt», implore un comptable. «C'est comme quand on fait poser des panneaux voltaïques, note une retrai