En Indre-et-Loire, les socialistes sont déjà en ordre de marche pour organiser des primaires ouvertes à toute la gauche. Pas question de rater la marche de cet événement inédit qui inquiète autant qu'il enthousiasme les militants. «C'est tout nouveau. Des primaires internes au PS avec des bureaux ouverts de 17 à 20 heures, on sait faire. Là, c'est un défi», résume le député Jean-Patrick Gille, patron de la fédération. Il y a peu, à l'occasion de la réunion de rentrée des socialistes tourangeaux, il a demandé à chaque secrétaire de section de prendre une option pour la location de salles qui feront office de bureaux de vote. A défaut de pouvoir profiter des écoles - «hors élections classiques, c'est interdit», rappelle-t-il -, le PS va aussi demander aux communes de mettre à disposition des salles municipales pour limiter les coûts. «Mais il y aura forcément des maires réticents. Il faudra alors louer des locaux voire, en dernier recours, monter des barnums à l'extérieur.»
Vincent Morette, militant chargé de l'organisation du scrutin dans le département, n'ose imaginer un tel scénario : «Ici, il y a une forte tradition démocrate. Mais il nous faut anticiper d'éventuels problèmes. De ce point de vue, en s'y prenant un an à l'avance, on est dans le bon timing.» Serein sur l'organisation, Morette loue les initiatives de Solferino, qui «a édité des fiches méthodologiques assez précises» lui permettant d'envisager de «calquer ce scru