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Récit

Retraites: la «deuxième mi-temps» s'ouvre au Sénat

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Alors que le projet de loi, déjà voté par les députés, est examiné cet après-midi au Sénat, la gauche a manifesté et déposé une motion référendaire. Le gouvernement redit sa fermeté sur les 62 et 67 ans.
Le sénateur PS Jean-Pierre Bel (à gauche) et le président du PG Jean-Luc Mélenchon, ce mardi à une manifestation contre la réforme des retraites devant le Sénat (© AFP Bertrand Langlois)
publié le 5 octobre 2010 à 17h01
(mis à jour le 5 octobre 2010 à 18h25)

Ténors venus booster leurs troupes parlementaires, rassemblement des syndicats et leaders des partis de gauche devant les portes du Sénat, préavis de grève illimitée déposé lundi à la RATP et perspective d'une nouvelle journée d'action interprofessionnelle le 12 octobre: chaude ambiance pour l'arrivée du projet de loi sur les retraites, «mère des réformes» pour Nicolas Sarkozy, au Sénat, ce mardi après-midi. Récit de cette ouverture de «deuxième mi-temps» parlementaire, selon l'expression du socialiste Benoît Hamon.

17h au Sénat, Woerth ouvre le débat

Le ministre du Travail commence ce nouveau marathon, droit dans ses bottes: «Le gouvernement ne reviendra pas sur le relèvement des bornes d'âge», 62 ans pour l'âge légal de départ et 67 ans pour un départ sans décote. Manière, notamment, de calmer les ardeurs de certains sénateurs de droite, en les rappelant à «l'équilibre général du texte».

15h au Sénat, Motion référendaire

Comme prévu, le groupe socialiste et le groupe communiste-Parti de gauche (CRC-SPG) au Sénat déposent, avant de rentrer dans le vif du sujet, une motion référendaire. L'idée est de demander l'organisation d'un référendum sur les retraites. La communiste Nicole Borvo Cohen-Seat, demande au président du Sénat, Gérard Larcher (UMP), de s'engager à laiss