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Retraites: quand la droite cite DSK en modèle

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Un rapport du FMI, institution dirigée par le champion socialiste des sondages, juge le recul de l’âge de la retraite préférable à une baisse des pensions. Woerth lui dit «merci».
Le reflet de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, le 1er octobre 2007 dans les locaux de l'institution à Paris (© AFP Thomas Coex)
publié le 8 octobre 2010 à 12h04
(mis à jour le 8 octobre 2010 à 13h40)

Du pain bénit pour les tenants de la réforme des retraites... Le Fonds monétaire international a publié, mercredi, un rapport concluant que, pour les pays de la zone OCDE, un recul de l'âge de la retraite est préférable à une baisse des pensions. Le FMI, faut-il le rappeler, est dirigé par Dominique Strauss-Kahn, grand champion du PS dans les sondages. Du coup, la droite ne jure que par DSK, sur le mode «enfin un socialiste raisonnable», et ne se prive pas d'enfoncer un coin dans le PS de Martine Aubry, foncièrement contre la retraite à 62 ans.

Déjà en mai, Strauss-Kahn avait fait tousser ses camarades, lorsqu'interrogé, sur France 2, sur l'intention du gouvernement de repousser l'âge légal de départ en retraite, il avait lâché que la retraite à 60 ans n'était pas «un dogme». Cette fois, c'est un rapport de l'institution de Washington qui l'affirme: «Une hausse de deux ans de l'âge légal de la retraite suffirait à stabiliser les dépenses pour les retraites exprimé en part du PIB à son niveau 2010 sur les deux prochaines décennies», estime le département des Affaires budgétaires du FMI, assénant que «relever l'âge légal de la retraite doit être le point de départ de la réforme». Et d'adresser un satis