Dans une campagne interne déjà crispée entre les deux candidats à la succession du président du Front national, Jean-Marie Le Pen, deux articles parus cette semaine dans des journaux d’extrême droite ont accentué les tensions. Avec menaces de plainte du camp de Marine Le Pen.
Ce vendredi, c'est Rivarol qui appelle explicitement à la «mobilisation générale» derrière Bruno Gollnisch. Outre ce soutien affiché à l'eurodéputé, l'hebdomadaire accuse la direction du parti, «témoignages concordants» à l'appui, de filtrer les adhésions, évoquant des «centaines d'adhésions (...) bloquées». Et de signaler aux éventuels lésés que «toute anomalie peut être signalée», notamment sur le site Internet de... Gollnisch.
Doutant sérieusement de la neutralité du titre, le secrétaire général du Front, Jean-François Jalkh, menace de porter plainte pour diffamation. Il assure, dans un communiqué, n'avoir «été saisi officiellement» que de «quatre réclamations» et dément, dans un communiqué, que «de nombreuses demandes d'adhésion sont écartées sous prétexte de l'affinité des demandeurs avec un candidat à la présidence»: «une affirmation erronée et mensongère.»
«Manoeuvre dolosive», «croc-en-jambe»
Ce vendredi aussi, Jean-Marie Le Pen a lancé la contre-attaque, dans son blog vidéo hebdomadaire. «Procédés scandaleux», «