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Libération

Pour l’UMP, «il n’y a rien à négocier»

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La majorité redoute la pénurie d’essence mais exclut de remettre en cause la réforme.
Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, samedi à Paris (AFP Jacques Demarthon)
publié le 20 octobre 2010 à 0h00

La droite est déçue. Elle aurait tant aimé pouvoir constater une vraie décrue de la mobilisation, signe qu’au fond cette réforme commencerait à être comprise, en attendant d’être acceptée. A défaut de crier victoire, le chef de l’Etat, et plus encore le Premier ministre, ont insisté sur leur détermination face à la violence, celle des casseurs comme celle de ceux qui bloquent les stocks de carburant.

«Inacceptable», «intolérable», s'étranglaient hier les députés UMP, impressionnés ce week-end, dans leurs circonscriptions, par l'angoisse de leurs électeurs automobilistes. Nicolas Sarkozy en a appelé, depuis Deauville où s'achevait le sommet franco-germano-russe, «à la responsabilité de l'ensemble des acteurs pour que les choses ne franchissent pas certaines limites». Il a annoncé qu'il convoquait, dans l'après-midi, une réunion (lire ci-dessous) afin de faire en sorte que «les gens qui veulent travailler» ne soient pas «privés d'essence».

«Soudée». Au même moment, François Fillon dénonçait devant les députés UMP réunis à huis clos la «négation de la démocratie et du pacte républicain» par «l'intimidation, le blocage et la violence» Tout en confiant son inquiétude de voir se maintenir un «haut niveau de mobilisation», le député UMP Jean-Paul Anciaux constatait, en sortant de cette réunion, que la majorité était «particulièrement soudée» dans cette crise.

Son collègue du Val-d'Oise, A