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RÉACTIONS

«L’homme était attachant, le politique irritant, l’élu combattant»

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publié le 24 octobre 2010 à 22h08
(mis à jour le 25 octobre 2010 à 8h51)

Laurent Fabius (PS), ancien Premier ministre, dont Georges Frêche avait déclaré qu'il avait «une tronche pas catholique»: «C'était un personnage controversé (…) C'est vrai qu'il avait tenu des propos contestés dans différentes circonstances, mais je crois qu'au moment où il s'en va, il faut prendre un peu de recul, de hauteur et se rappeler surtout ce qu'il a fait de positif pour sa région et pour sa ville». «Il faut garder le bon côté, le meilleur».

Daniel Cohn-Bendit, leader d'Europe Ecologie, qui avait comparé Georges Frêche à Mussolini (Europe 1): «sa mort, c'est triste pour ceux qui l'aimaient, moi je maintiens que c'était un politique qui avait une manière d'agir et de faire qui était exécrable et mon jugement ne change pas ce matin»

Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes: «Au-delà des polémiques, Georges Frêche restera un grand élu local qui a donné sans compter son énergie au développement des territoires que les électeurs lui ont confiés depuis 1973. En se battant sans relâche pour le développement économique et urbanistique de Montpellier, il a fait de cette ville la grande cité qu'on connaît aujourd'hui»

Jack Lang, député PS du Pas-de-Calais: «Quelles qu'aient pu être les polémiques qui ont pu l'opposer à plusieurs d'entre nous, Georges Frêche restera comme l'un des grands bâtisseurs des années 80. Il aura transfiguré la ville de M