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Libération
Enquête

Succession de Frêche : quatre prétendants et un enterrement

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La course à la présidence de la région Languedoc-Roussillon apparaît très ouverte.
publié le 26 octobre 2010 à 0h00

Du côté de Montpellier, les appétits s'aiguisent. Discrètement. Car même si l'après Georges Frêche est dans tous les esprits - et l'était déjà bien avant sa mort, dimanche -, rares sont ceux qui ont osé l'évoquer hier. «Il ne va pas falloir attendre six mois pour prendre les choses en main ! Mais pour l'instant, c'est le black-out total», élude le conseiller régional Christian Bouillé à sa sortie de la mairie de Montpellier qui, en pur frêchiste, cumule aussi les postes d'adjoint au maire et de conseiller d'agglomération. «Ce mec tenait tout ! Ça tire de partout maintenant. Les gens se demandent quelles délégations ils vont avoir. Il doit rigoler de là-haut, lui qui avait l'habitude de tirer les ficelles», lance un conseiller municipal socialiste, qui préfère ne rien dire officiellement jusqu'à demain, date des obsèques.

Discrétion similaire à Solférino, où le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a éludé : «Nous ne sommes absolument pas en situation de répondre à la question de la succession de Georges Frêche à la tête de la région.» Et quid de sa succession à la tête de l'agglomération de Montpellier ? Et de l'évolution de la fédération PS de l'Hérault, dont il tenait encore quelques manettes ? Et ce, même si ses plus fidèles soutiens en avaient été exclus en février 2010 pour avoir mené la campagne des régionales de mars derrière lui et non derrière la candidate officielle du PS, la maire de Montpellier, Hélène Mandroux.

Confusion. Hi