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Libération

Les recettes des partis pour l’après-mouvement

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Socialistes, écologistes et gauche de la gauche cherchent à capitaliser sur la mobilisation.
Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Cécile Duflot (Europe Ecologie) et Martine Aubry (PS) dans la manifestation parisienne, le 23 septembre (Charles Platiau / Reuters)
publié le 6 novembre 2010 à 0h00

Très actives dans les cortèges, les principales formations de gauche cherchent à capitaliser sur le mouvement social dans la perspective de 2012. Tour d’horizon de leurs stratégies et propositions.

Le PS redevient crédible
Le Parti socialiste pourra-t-il surfer sur la vague sociale ? Ses militants ne s’enflamment pas mais en conviennent : ils sont au moins remontés sur la planche. «Avant, beaucoup de gens nous insultaient dans les cortèges, résume le secrétaire national aux élections Christophe Borgel. Là, pour la plupart, ils étaient contents de nous voir.» Mais à en croire les dirigeants du parti, le bénéfice politique ne s’arrête pas là. «Les gens vont garder en mémoire ce mouvement, poursuit Christophe Borgel. Ils sont descendus dans la rue, mais Sarko s’est permis de ne pas les écouter. Pour la présidentielle, ils s’exprimeront avec cette idée.» En s’opposant à la mère des réformes sarkozystes, le PS a-t-il vraiment marqué des points dans la perspective de la mère de toutes les batailles, en 2012 ? «On a retrouvé de la crédibilité vis à vis des classes moyennes et populaires, mais il est trop tôt, estime le porte-parole Benoît Hamon. Il était indispensable que le PS soit impliqué mais pas pour en attendre des dividendes politiques et électoraux immédiats.»

Reste que la première secrétaire, qui a de la suite dans les idées, ne manque pas de pointer une parole présidentielle encore un pe