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Le projet de Hamon sur l'égalité divise les socialistes

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Benoît Hamon lors d'un conseil national du PS, en février 2009. (Regis Duvignau / Reuters)
publié le 9 novembre 2010 à 12h44
(mis à jour le 9 novembre 2010 à 16h50)

Les socialistes face à leurs clivages. Le PS réunit, ce mardi, son conseil national («parlement» du parti) pour débattre de son projet sur «l'égalité réelle». Un document d'une quarantaine de pages, supervisé par le porte-parole, Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du parti, qui formule des propositions sur un large éventail de thèmes: éducation, santé, logement, discriminations, revenus, services publics, etc (résumé à lire ici). Or, si les mesures, dans le détail, sont jugées avec intérêt, le projet, dans son ensemble, est critiqué, par certains, pour son «irréalisme financier» et son côté «compilation». Plusieurs responsables, plutôt classés à la droite du PS, menacent de ne pas voter le texte «en l'état».

Pour lutter contre les inégalités, «fil rouge» voulu par le PS dans sa «politique de redressement de la France», le parti de Martine Aubry propose, entre autres: la scolarité obligatoire dès trois ans (six aujourd'hui), la semaine de cinq jours éducatifs, une «allocation d'autonomie» pour les jeunes en formation et une «aide au départ en vacances de 200 euros minimum pour les mineurs qui ne partent jamais en vacances». Le document suggère aussi d'augmenter les salaires,  et de créer un «grand impôt citoyen fusionnant impôt sur le revenu et CSG» (contribution sociale généralisée