Nicolas Sarkozy a profité du 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle pour inscrire lors d’une cérémonie à Colombey-les-Deux-Eglises son action dans les pas de son glorieux prédécesseur, de la réforme des retraites à l’hyperprésidence.
Il en est du gaullisme comme d'un grand magasin, on y trouve toujours de quoi satisfaire son propos, à droite comme à gauche: il y a quelques mois, la patronne du PS Martine Aubry n'avait pas hésité à enrôler l'ex-chef de la France libre entre Voltaire, Zola et Zidane, pour dénoncer la politique «nauséabonde» du chef de l'Etat à l'encontre des Roms.
Mardi, à son tour, Nicolas Sarkozy a puisé à pleines mains dans l’héritage gaulliste pour, citations à l’appui, justifier certaines de ses décisions et sa manière, souvent controversée, de diriger le pays.
Sous la célèbre croix de Lorraine qui domine la dernière demeure de l’ex-président, le crachin et le ciel gris, le président a rendu hommage au général, devant le Premier ministre François Fillon, ses ministres Michèle Alliot-Marie et Luc Chatel, régional de l’étape, des chefs de l’UMP Xavier Bertrand et des députés du parti présidentiel, Jean-François Copé.
«Recours rassurant»
Longuement, il a exalté le souvenir du «sauveur» de la France, de ce «recours rassurant» qui a défendu une «conception toujours plus élevée, toujours plus exigeante de la France».
Même s'il concédé que «nul ne peut savoir ce qu'il ferait aujoud'hui», Nicolas Sarkozy a souligné «l'actualité a