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Libération

Après le remaniement, la famille centriste à l'offensive

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Frustrés par l'éviction de Jean-Louis Borloo, longtemps favori pour Matignon, les centristes sont plus motivés que jamais pour travailler à la recomposition de leur sensibilité. Ils se réunissent ce soir.
French Ecology Minister Jean-Louis Borloo attends the government question session at the National Assembly in Paris October 27, 2010 before the vote on the government's pension reform bill. France's lower house of parliament gave final approval on Wednesday to a pension reform which has triggered nationwide protests, removing the last legislative hurdle to the bill becoming law. The National Assembly approved the reform to raise the retirement age in France by 336 votes to 233 against. REUTER (REUTERS)
publié le 14 novembre 2010 à 22h18
(mis à jour le 15 novembre 2010 à 11h18)

Borloo qui, sur le mode «Matignon ou rien» plante son monde préférant reprendre sa «liberté de proposition et de parole». Morin qui réagit à son limogeage de la Défense en des termes encore moins diplomatiques. Malaise au sein de la famille centriste, au soir d'un remaniement qui soigne les chiraquiens (avec le trio Juppé, MAM, Baroin) et avantage les sarkozystes.

Et la promotion de Michel Mercier, ancien sénateur et ex-trésorier du Modem, au ministère régalien de la Justice, ainsi que l’entrée au gouvernement du porte-parole du NC, Maurice Leroy (Ville) et du président de l’Alsace, Philippe Richert (Collectivités territoriales), centriste rallié à la majorité, ne devraient pas suffire à amadouer cette sensibilité qui se sent malmenée par la «vieille garde RPR». D’autant que, regrettent certains radicaux, le vice-président radical du groupe UMP à l’Assemblée, Jean Léonetti, un temps cité comme entrant à la Santé, n’a finalement pas été appelé.

«Je préfère retrouver ma liberté de parole»

Une séquence politique qui devrait même motiver les radicaux, membres du Nouveau centre, centristes électrons libres, de Gauche Moderne - le parti de Jean-Marie Bockel - ou de l’UMP, à travailler à la recomposition de la famille éclatée. Avec 2012 en vue.

Tandis qu'Hervé Morin, président du Nouveau centre, va réunir ses troupes dans la journée, les Radicaux et autres proches de Borloo do