Borloo qui, sur le mode «Matignon ou rien» plante son monde préférant reprendre sa «liberté de proposition et de parole». Morin qui réagit à son limogeage de la Défense en des termes encore moins diplomatiques. Malaise au sein de la famille centriste, au soir d'un remaniement qui soigne les chiraquiens (avec le trio Juppé, MAM, Baroin) et avantage les sarkozystes.
Et la promotion de Michel Mercier, ancien sénateur et ex-trésorier du Modem, au ministère régalien de la Justice, ainsi que l’entrée au gouvernement du porte-parole du NC, Maurice Leroy (Ville) et du président de l’Alsace, Philippe Richert (Collectivités territoriales), centriste rallié à la majorité, ne devraient pas suffire à amadouer cette sensibilité qui se sent malmenée par la «vieille garde RPR». D’autant que, regrettent certains radicaux, le vice-président radical du groupe UMP à l’Assemblée, Jean Léonetti, un temps cité comme entrant à la Santé, n’a finalement pas été appelé.
«Je préfère retrouver ma liberté de parole»
Une séquence politique qui devrait même motiver les radicaux, membres du Nouveau centre, centristes électrons libres, de Gauche Moderne - le parti de Jean-Marie Bockel - ou de l’UMP, à travailler à la recomposition de la famille éclatée. Avec 2012 en vue.
Tandis qu'Hervé Morin, président du Nouveau centre, va réunir ses troupes dans la journée, les Radicaux et autres proches de Borloo do