Jean-François Copé était en passe, dimanche soir, de réussir son OPA sur l'UMP, Nicolas Sarkozy ayant, selon l'entourage du patron des députés UMP, accepté qu'il succède à son rival Xavier Bertrand, de retour au gouvernement.
«Avec le chef de l'Etat, nous avons eu des échanges très sympas ce week-end. Nous nous sommes vus samedi soir et parlé à plusieurs reprises dimanche. Il m'a proposé de rentrer au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et de l'Immigration. Je lui ai redit que je n'étais pas dans ça et que je voulais l'aider à la tête de l'UMP. On a alors topé», raconte Copé à l'AFP.
«La seule chose qu'il m'a demandée, c'est que je travaille main dans la main avec Brice Hortefeux», ami très proche du Président. «C'est bien sûr une évidence. Brice est un ami», assure le député-maire de Meaux.
Le ministre de l’Intérieur, reconduit dimanche soir dans ses fonctions, pourrait devenir secrétaire général adjoint du parti présidentiel ou se voir confier le poste pivot de responsable des investitures. Façon pour le chef de l'Etat de garder la haute main sur l'UMP.
La succession rue de la Boétie pourrait avoir lieu «dès cette semaine ou la semaine prochaine». Un bureau politique doit être convoqué pour la ratifier.
Quand Jean-François Copé a fait son «offre de service» fin août, peu d'observateurs misaient sur ses chances de réussite. Ministres et ténors de l'UMP assuraient que jamais Sarkozy ne lui remettrait les clefs de son parti, synonyme selo