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«Un non-remaniement» ou le «choix de la stabilité»?

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L'opposition ironise sur la conclusion du feuilleton du remaniement, sur le mode «beaucoup de bruit pour rien».
Nicolas Sarkozy et François Fillon à Colombey-les-Deux-Eglises, le 9 novembre. (REUTERS)
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publié le 14 novembre 2010 à 11h26
(mis à jour le 14 novembre 2010 à 16h11)

On ne change pas une équipe qui perd. C'est, en substance, la réaction que la gauche devrait s'appliquer à marteler ce dimanche, alors que François Fillon vient d'être reconduit à son poste de Premier ministre. Ainsi de Benoît Hamon, porte-parole du PS, qui a fustigé auprès de l'AFP, la «reconduction d'un Premier ministre en échec sur toutes les questions importantes, l'emploi ou le chômage, le logement ou l'économie, les inégalités par un président de la République lui même en échec».

Preuve, ajoute le socialiste, que «Nicolas Sarkozy n'a pas de scenario politique alternatif à la poursuite d'une politique d'austérité et de sacrifices pour les Français».

Comme Hamon qui dénonce «un feuilleton du remaniement interminable où au bout du compte le pouvoir aura donné le spectacle d'une classe politique totalement égocentrée», Cécile Duflot, numéro un des Verts, montrait, dès samedi après la démission de Fillon, des signes de lassitude: «C'est une histoire avec tellement d'épisodes que l'on a perdu le sens de ce que c'était un gouvernement, c'est-à-dire mener une politique avec un Premier ministre à sa tête.»

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