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Libération
revue de presse

La presse salue la revanche du «collaborateur» Fillon

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publié le 15 novembre 2010 à 7h21

Le nouveau gouvernement, où la continuité prime sur le changement, marque le renforcement du poids du désormais «hyper Premier ministre» François Fillon au détriment du chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, estiment les éditorialistes de la presse de lundi.

De prime abord, «la montagne de communication accouche d'une souris politique et la continuité prévaut largement sur le changement», comme l'écrit Laurent Joffrin dans Libération.

«Tout ça pour ça» tranche Bruno Dive de Sud-Ouest. Jean-Claude Soulery, dans la Dépêche du midi, est plus sévère encore: «Après des mois d'hésitations, on a repris les mêmes en pire. Une mascarade.» Le même terme barre la Une de L'Humanité dont l'éditorialiste Patrick Apel-Muller dénonce «la comédie du remaniement ministériel (qui) a usé les tréteaux depuis des mois».

Pour Michel Urvoy, d'Ouest-France, «la surprise, c'est qu'il n'y en a pas» et Nicolas Sarkozy «confirme François Fillon, devenu son complément inséparable, par raison plus que par passion».

Car la véritable nouveauté, d'après les éditorialistes, est le rôle prééminent du Premier ministre que Nicolas Sarkozy a qualifié naguère de «collaborateur». C'est désormais «Fillon, l'hyper Premier min