L'opposition pointe un repli
Aubry cherche la morale...
a jugé hier soir la numéro un du PS, Martine Aubry. Au lieu d'un remaniement
«qui aurait également dû être moral et démocratique»,
la manœuvre
«est essentiellement clanique, je crois qu'il faut le dire.»
Ce remaniement,
«c’est le renforcement de la mainmise de l’UMP/RPR sur tous les leviers du pouvoir», «ce n'est pas un remaniement pour changer de politique pour les Français, c'est un arrangement au sein même de l'UMP»,
a-t-elle martelé.
... et Villepin la vision
Pour l’ancien Premier ministre, la continuité politique, c'est
«une bonne chose»,
mais encore faut-il qu'il y ait
«une vision politique».
Sur Canal+, Dominique de Villepin a fait remarquer que
«ceux qui pouvaient incarner dans ce gouvernement la fibre sociale, la fibre humaine, des personnalités aussi diverses que Rama Yade ou Jean-Louis Borloo s’en vont.» «On voit un gouvernement qui est davantage un gouvernement de combat pour préparer les élections, les Français sont loin de tout ça.»
Pour
Benoît Hamon
, porte-parole du PS, le nouveau gouvernement est
«rétréci idéologiquement»,
sa
«tâche n’est pas de s’occuper des Français, de l’intérêt général»
,
«il est tourné vers sa clientèle électorale, la préparation du premier tour de la présidentielle et la volonté de rattraper l’électorat du Front national»
.
«A la crise économique, sociale et morale, il faut désormais rajouter