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Le nouveau gouvernement est «rétréci idéologiquement»

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publié le 15 novembre 2010 à 8h31
(mis à jour le 15 novembre 2010 à 15h58)

L'opposition pointe un repli

Aubry cherche la morale...

«La confirmation de M. Fillon comme Premier ministre, c’est une fin de non-recevoir adressée par le président de la République aux Français»,

a jugé hier soir la numéro un du PS, Martine Aubry. Au lieu d'un remaniement

«qui aurait également dû être moral et démocratique»,

la manœuvre

«est essentiellement clanique, je crois qu'il faut le dire.»

Ce remaniement,

«c’est le renforcement de la mainmise de l’UMP/RPR sur tous les leviers du pouvoir», «ce n'est pas un remaniement pour changer de politique pour les Français, c'est un arrangement au sein même de l'UMP»,

a-t-elle martelé.

... et Villepin la vision

Pour l’ancien Premier ministre, la continuité politique, c'est

«une bonne chose»,

mais encore faut-il qu'il y ait

«une vision politique».

Sur Canal+, Dominique de Villepin a fait remarquer que

«ceux qui pouvaient incarner dans ce gouvernement la fibre sociale, la fibre humaine, des personnalités aussi diverses que Rama Yade ou Jean-Louis Borloo s’en vont.» «On voit un gouvernement qui est davantage un gouvernement de combat pour préparer les élections, les Français sont loin de tout ça.»

Pour

Benoît Hamon

, porte-parole du PS, le nouveau gouvernement est

«rétréci idéologiquement»,

sa

«tâche n’est pas de s’occuper des Français, de l’intérêt général»

,

«il est tourné vers sa clientèle électorale, la préparation du premier tour de la présidentielle et la volonté de rattraper l’électorat du Front national»

.

«A la crise économique, sociale et morale, il faut désormais rajouter