Le patron des Radicaux Jean-Louis Borloo, qui a décidé de quitter le gouvernement pour redevenir député, doit réunir dès lundi les centristes de la majorité, au lendemain du remaniement gouvernemental qui a suscité dimanche déception et amertume dans leurs rangs.
Cette réunion, prévue lundi soir à l'Assemblée nationale, est «la suite logique» du rassemblement des composantes centristes de la majorité présidentielle – Nouveau centre, Gauche moderne, Parti radical, et les parlementaires centristes (ex-UDF) de l'UMP –, début septembre à Lyon, a expliqué le numéro deux du Parti radical, Laurent Hénart.
«Dans une majorité qui ne cesse de se réduire à une peau de chagrin, les centristes veulent faire entendre leur différence sur les sujets qui intéressent les Français, comme la réussite des jeunes, l'emploi des seniors, l'autonomie et l'équité fiscale», a ajouté le député radical. «Mais pour faire avancer des idées, il faut une organisation minimale», a-t-il souligné. «Nous allons travailler sujet par sujet, définir qui fait quoi, et une fois cette étape passée, l'idée est d'arrêter un programme commun» pour 2012, a-t-il ajouté refusant d'évoquer à ce stade une éventuelle candidature Borloo en 2012. D'ici là, Hénart a souhaité que les centristes de la majorité exercent pleinement au parlement leur «liberté d'expression, de proposition et de vote».
Après le départ de Borloo et l'éviction du patron du Nouveau Centre Hervé Morin, le centre-dr