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Borloo et Morin en quête d’un centre nerveux

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Les anciens ministres de l’Ecologie et de la Défense tentent, séparément pour l’instant, de poser les bases d’un futur rassemblement.
publié le 16 novembre 2010 à 0h00

Les grandes manœuvres ont commencé au centre. Et ce n’est même pas Hervé Morin, l’ancien ministre de la Défense, qui les conduit. L’initiative en revient au président du Parti radical valoisien, Jean-Louis Borloo. Il a réuni hier soir les membres de la famille centriste pour tenter de poser les bases d’un rassemblement à venir.

Une des premières conséquences de ce remaniement a été de déclencher la fronde des centristes, considérés comme les cousins de province par leurs alliés de l'UMP. «Et même si nous ne parvenons pas à mettre sur pied une grande confédération des centres, la situation ne pourra pas être pire demain pour nous qu'elle ne l'est aujourd'hui. De toute façon, nous ne sommes pas à une semaine près alors que cette situation dure depuis près de trois ans», confiait un des responsables du Nouveau Centre (NC) quelques heures avant cette réunion.

«Compétition». Aucune des têtes d'affiche de la formation dirigée par Hervé Morin ne devait y participer. Pas plus que le sénateur Jean Arthuis, retenu dans sa circonscription. François Sauvadet, le patron du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale, devait, lui, s'entretenir à la même heure avec le Premier ministre afin de lui faire part de ses doléances face au mauvais sort réservé au Nouveau Centre . Damien Abad, le jeune député européen du parti, avait lui prévu d'y assister. Tout comme Jean-Marie Bockel, le patron de Gauche moderne, qui a sauté sur cette invitation.

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