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Borloo et Morin se rebiffent? Le Modem reste sceptique

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Pour Bayrou, le Parti radical et le Nouveau Centre veulent juste peser davantage au sein de la majorité mais n'ont pas coupé les ponts avec l'UMP.
François Bayrou, en janvier. (Benoit Tessier / Reuters)
publié le 16 novembre 2010 à 17h11

Une réunion, lundi soir, des radicaux et autres centristes pro-Borloo pour tenter de mettre la «famille» en ordre de bataille. Un Hervé Morin qui s'agite aussi, furieux d'avoir été viré du gouvernement et convaincu d'avoir payé son idée d'une candidature centriste en 2012. L'idée d'une «confédération des centres» qui, sous conditions, fait son bout de chemin. Et François Bayrou, qu'en dit-il de cette ébullition centriste? Sans surprise, le président du Modem a promis qu'il ne tremperait pas un orteil dans ce «panier de crabes».

Le Modem a beau jeu, au lendemain d'un remaniement qui frustre tout ce qui n'est pas chiraquien, de faire la leçon à ses anciens camarades du Nouveau centre, ralliés à Nicolas Sarkozy en 2007, sur le mode du «j'vous l'avais bien dit». «Ce que nous n'avons jamais cessé de répéter depuis 2002 se révèle exact», souligne Marielle de Sarnez, numéro deux du Modem dans le Figaro, rappelant l'impossibilité, selon elle, de peser «dans un parti dominant».

«Que ce soit Jean-Louis Borloo et ses amis ou le Nouveau Centre, ils tiennent totalement, de la