Une réunion du groupe UMP à l'Assemblée, «un peu exceptionnelle», dit-il, citant l'accueil par les députés de la majorité du gouvernement remanié. Il s'agissait surtout pour Jean-François Copé d'un au revoir en tant que président du groupe UMP. Après son «offre de service» en août, le député-maire de Meaux a obtenu du président de la République, dimanche après-midi, en pleines tractations sur la composition du gouvernement, les clés du parti majoritaire. Il briguera la succession de Xavier Bertrand, de retour au gouvernement, mercredi soir au bureau politique de l'UMP.
Statutairement, Copé doit présenter sa candidature, mais aussi celles de deux secrétaires généraux adjoints. Il a choisi deux virés du gouvernement, Marc-Philippe Daubresse, un centriste de l'UMP proche de Jean-Louis Borloo, et le libéral Hervé Novelli, qui a fini par accepter le poste. Un trio, souligne Copé, censé démontrer sa «volonté que les sensibilités de notre majorité soient incarnées». L'UMP plus pluraliste que le gouvernement? «Au lendemain d'un remaniement, se sont exprimés les déceptions, les amertumes. C'est huma