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Sarkozy calme le jeu et ouvre des chantiers

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Réforme fiscale avec le possible abandon du bouclier fiscal et de l'ISF, grande consultation sur le dossier de la dépendance,... Le Président a aussi justifié la composition du nouveau gouvernement.
(REUTERS/TF1 Television/HO)
publié le 16 novembre 2010 à 20h15
(mis à jour le 17 novembre 2010 à 10h25)

Camper le Président zen et protecteur. Avec une majorité sens dessus-dessous, tourneboulée par le remaniement, après un conflit social dur sur la réforme des retraites et la séquence du tout sécuritaire de l'été, là était l'impératif de Nicolas Sarkozy, ce mardi soir. Le chef de l'Etat répondait aux questions de Claire Chazal (TF1), David Pujadas (France 2) et Michel Denisot (Canal+), pour sa première intervention télé depuis juillet. Soucieux d'ouvrir une nouvelle séquence (gouvernement remanié et présidence du G20), il a tracé les grandes lignes de la fin de son quinquennat. Assurant qu'il ne prendrait sa décision sur sa candidature à la présidentielle qu'à l'automne 2011.

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Réforme fiscale

Nicolas Sarkozy s'est dit implicitement favorable à la suppression du bouclier fiscal et de l'Impôt sur la fortune (ISF), en évoquant la création à leur place d'un nouvel impôt sur les revenus et plus-values du patrimoine, dans le cadre d'une réforme de la fiscalité en juin 2011.

«Nous proposerons une réforme fiscale au printemps 2011. Il y aura bien sûr la question du bouclier fiscal. Notre idée c'est de créer (avec l'Allemagne) une zone où nos impôts seraient comparables et compatibles. Je voudrais qu'on harmonise nos assiettes. Les Allemands ont supprimé l'impôt sur la fortune, imités par les socialistes espagnols. L'Allemagne avait un bouclier fiscal, elle l'a supprimé quand elle a suppri