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Analyse

Sarkozy soigne sa droite et son image

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Hier soir à la télévision, le chef de l’Etat a présenté la feuille de route de la fin de son quinquennat et cherché à corriger son style.
Une femme regarde l'interview de Nicolas Sarkozy dans un magasin à Nice, le 16 novembre 2010. (© AFP Sebastien Nogier)
publié le 17 novembre 2010 à 0h00

Quarante-huit heures après le remaniement ministériel, Nicolas Sarkozy a oscillé hier entre bilan et annonces pour la dernière étape de son quinquennat. Durant une heure trente à la télévision, il a mis sur la table plusieurs propositions valables jusqu’en 2012.

Dépendance

La grande réforme de la fin de mandat

Ce qu’il a dit : «Nous aurons la création d’une nouvelle branche de la Sécurité sociale, la prise en charge d’un nouveau risque : le cinquième risque. Nous allons organiser une grande consultation qui va durer six mois [...] pour voir comment nous pouvons faire face au déficit de financement qui est colossal. [...] C’est un sujet très lourd. Je ne vais pas annoncer maintenant les solutions. Nous prendrons les décisions à l’été 2011.»

Décryptage : Sarkozy l'avait promis en juillet : la réforme de la dépendance serait engagée «à la minute où la réforme des retraites» serait finie. Hier soir, le chef de l'Etat confirme que cette réforme serait la grande affaire de la fin du quiquennat et fixe la feuille de route qui sera celle de Roselyne Bachelot, nommée dimanche ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. En juin, Valérie Rosso-Debord, députéee UMP de Meurthe-et-Moselle, avait remis à François Fillon un rapport dans le cadre de la «mission dépendance» qui lui avait été confiée. Ce rapport évoque comme pistes de réforme possibles de rendre obligatoire la souscription d'une assurance privée «contre la perte d'auto